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246             LALYAME, HENDRICY ET MIMEREL

travailler à une autre par le sieur Varin (22), nous en
remettons entièrement à vous (23). »

   L'œuvre de Hendricy ne fut pas du goût de Chanu, car
le Consulat écrivait à celui-ci à ce sujet le 21 mai 1647 :

   «...Pour le faict de la médaille de l'hôtel de ville, nous
sommes bien d'advis de la faire refaire par le sieur Varrin
et mouler de par de là puisque vous jugez qu'elle sera
beaucoup plus belle que celle que nous vous avons envoyée
de par de ça (24). »

   Il n'est plus question, dans la correspondance de Chanu,
de la médaille de Hendricy.
   Quoiqu'elle n'ait pas été acceptée par le Consulat, elle a
été conservée, et il en a été fait deux ou trois fontes,
mais chaque fois il n'a été coulé qu'un très petit nombre
d'épreuves.
   Au droit : la façade occidentale de l'hôtel de ville, avec
la légende suivante placée autour du sujet :

  ANNO DOMINI                MILLESIMO SEXCENTESIMO
QVADRAGESIMO SEXTO DIE QV1NTA MENSIS
SEPTEMBRIS •


faire une fonte avec l'épreuve qu'il avait reçue, tandis que le Consulat
se proposait, au cas d'adoption du modèle, d'en faire faire une autre
sur l'épreuve dont il disposait.
   (22) Ce Warin n'est certainement pas Jean Warin, le graveur général
des monnaies; nous pensons que c'est un autre Jean Warin qui fut
commis de Jean Warin le graveur général.
   (23) Archives de Lyon, AA 121, f° 133 verso.
   (24) Archives de Lyon, AA 121, î° 143 recto.