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ville accorde, pour quatre boursiers, une subvention an-
nuelle de 2,400 francs.
    La ville a ensuite des cours d'adultes dans lesquels on
enseigne les langues vivantes, anglais, allemand, italien.
Elle paie encore des cours du soir accessibles à tous et
faits par les savants professeurs des Facultés des lettres et
des sciences. Ces cours figurent au budget de la ville
pour 16,000 fr.
   Il existe encore à Lyon une école que nous ne pouvons
passer sous silence, c'est l'école des Beaux-Arts. Elle a été
fondée par M. Artaud en 1807. Elle a toujours été l'objet
de la sollicitude de l'administration municipale, et elle se
trouve dans une situation prospère. Cette école a été insti-
tuée pour fournir des dessinateurs de fabrique, des peintres,
des architectes, des sculpteurs. Elle coûte annuellement à
la ville 65 mille francs. Elle comprend l'école des Beaux-
Arts située au Palais St-Pierre, et quatre annexes : école de
la rue St-Pierre, destinée à la peinture pour dames; école
du quai St--Antoine, dessin et moulage pour dames ; école
du Petit-Collège, et école du boulevard de la Croix-Rousse,
dessin pour hommes.
   Enfin, Lyon a un Conservatoire de musique dont les
dépenses figurent au budget annuel pour 20,000 fr.
   L'école vétérinaire de Lyon est bien installée. C'est la
première école de ce genre qu'a eue la France. Elle est duc
à Bourgelat.
   Ajoutons que la ville possède deux riches et importantes
bibliothèques, la première, une des plus belles de l'Europe,
installée dans une annexe du lycée, renferme environ 120
mille volumes et 1,400 manuscrits. La seconde est au
Palais des Arts, et renferme environ 80 mille volumes.
L'entretien de ces précieuses collections coûte annuelle-
ment à la ville 26,000 francs. Il y a, en outre, dans les mai-