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436 LJBNSE1GKEMENà PRIMAIRE ville accorde, pour quatre boursiers, une subvention an- nuelle de 2,400 francs. La ville a ensuite des cours d'adultes dans lesquels on enseigne les langues vivantes, anglais, allemand, italien. Elle paie encore des cours du soir accessibles à tous et faits par les savants professeurs des Facultés des lettres et des sciences. Ces cours figurent au budget de la ville pour 16,000 fr. Il existe encore à Lyon une école que nous ne pouvons passer sous silence, c'est l'école des Beaux-Arts. Elle a été fondée par M. Artaud en 1807. Elle a toujours été l'objet de la sollicitude de l'administration municipale, et elle se trouve dans une situation prospère. Cette école a été insti- tuée pour fournir des dessinateurs de fabrique, des peintres, des architectes, des sculpteurs. Elle coûte annuellement à la ville 65 mille francs. Elle comprend l'école des Beaux- Arts située au Palais St-Pierre, et quatre annexes : école de la rue St-Pierre, destinée à la peinture pour dames; école du quai St--Antoine, dessin et moulage pour dames ; école du Petit-Collège, et école du boulevard de la Croix-Rousse, dessin pour hommes. Enfin, Lyon a un Conservatoire de musique dont les dépenses figurent au budget annuel pour 20,000 fr. L'école vétérinaire de Lyon est bien installée. C'est la première école de ce genre qu'a eue la France. Elle est duc à Bourgelat. Ajoutons que la ville possède deux riches et importantes bibliothèques, la première, une des plus belles de l'Europe, installée dans une annexe du lycée, renferme environ 120 mille volumes et 1,400 manuscrits. La seconde est au Palais des Arts, et renferme environ 80 mille volumes. L'entretien de ces précieuses collections coûte annuelle- ment à la ville 26,000 francs. Il y a, en outre, dans les mai-