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VIE DE JEAN DE PARTHENAY-LARCHEVEQUE 227
d'abord dans le Bulletin de la Société de l'Histoire du Protes-
tantisme français (Tom. XXIII et XXIV) dont il est le
savant rédacteur en chef, puis en un élégant volume im-
primé sur beau papier vélin, en caractères elzéviriens. On y
trouve tout le soin, tout l'amour d'un éditeur de bon goût
et d'un bibliophile émérite. Le corps de l'ouvrage est pré-
cédé d'une fort intéressante préface, et suivi d'un appen-
dice composé de lettres de Soubise, la plupart inédites.
Enfin le texte même du récit est éclairci 'ou complété par
des notes historiques, qui facilitent singulièrement, à l'es-
prit le plus profane, l'intelligence de ces pages du xvie siècle.
Un lecteur lyonnais courra naturellement à ce qui se
rapporte au séjour de Soubise dans cette ville. Malheureu-
sement il éprouvera tout d'abord une déception dans son
empressement et sa curiosité. Arrivé à cette partie de l'his-
toire de son héros, le rédacteur des Mémoires se contente
de rapporter quelques faits intéressants, nouveaux, mais de
second ordre et renvoie pour l'essentiel à un autre écrit
quelque peu antérieur et intitulé : Le Discours des choses
advenues en la ville de Lion pendant que Monsieur de Soubise
y a commandé. C'était un Mémoire rédigé sous l'inspiration
évidente du sieur de Soubise lui-même, pour le justifier de
la part qu'il avait prise à cette guerre civile et expliquer sa
conduite dans la ville de Lyon. Ce curieux document apo-
logétique, que Théodore de Bèzc a eu évidemment sous les
yeux quand il écrivit son Histoire des Eglises réformées,
puisqu'il le reproduit textuellement par endroits, et presque
en son entier quand il raconte ce qui se passa à Lyon Ã
cette époque, existe encore en manuscrit aux Archives
nationales et se trouve en voie de publication dans le
Bulletin de l'Histoire du Protestantisme. (Tom. XXVIII et
XXIX).
M. Bonnet en avait précédemment extrait les lettres de