page suivante »
L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE 437 ries des six arrondissements des bibliothèques munici- pales en voie déformation. II existe à Lyon un grand nombre de bibliothèques par- ticulières ou de sociétés ou de communautés qui ont une valeur considérable. On cite la bibliothèque des Chartreux, des Maristes, des Jésuites, et la collection d'antiquités de ces derniers qui est, dit-on, fort riche et très importante. Les bibliothèques monastiques ont été 'détruites ou dis- persées à la Révolution. La plus importante était celle du couvent des Augustins dont l'école La Martinière occupe une partie des bâtiments. C'est dans ce couvent que fut éta- blie la première imprimerie lyonnaise en 1473. On lisait au haut de la porte de la bibliothèque des Augustins l'inscrip- tion suivante : Hic hommes vivant supcrsîiles sibi ; Hic lacent et adsttnt, Hic loquuntur et absunt ( r ) . Nous avons exposé la situation de l'enseignement à Lyon, son passé et les sacrifices que s'impose actuellement la ville. On bâtit des écoles, on élève pour la faculté de mé- decine un palais qui n'aura pas son égal en Europe. On a l'intention de créer un deuxième collège pour renseigne- ment secondaire. Des projets de construction de deux écoles primaires supérieures sont à l'étude ; celle de garçons, rue Ste-Catherine, qui ne peut recevoir que 80 élèves, est in- suffisante à tous égards (2). La construction d'une grande (1) Ici les hommes survivent à eux-mêmes; Ici ils se taisent et ils sont présents, Ici ils parlent et ils sont absents. (2) L'école primaire supérieure de garçons, rue Sainte-Catherine, a