Revue du Lyonnais » série 4 - n°9 ( 1880 ) » pp.292

 292                 LA GRANDE MANÉCANTERIK
  rière la Cathédrale. Cette pierre recouvre une lame de plomb,
  sur laquelle est gravée une inscription latine et une boîte
  du même métal renfermant une série de toutes les monnaies
 de l'époque.
     L'archevêque distribua vingt-cinq louis d'or aux ouvriers
 et le Chapitre fit frapper une médaille commémorative à
 l'effigie du roi et portant, au revers, une inscription rappe-
 lant cet événement solennel.
     Le lendemain, 27 octobre, la première pierre d'un se-
 cond bâtiment, devant servir de séminaire au clergé de la
Cathédrale, fut posée, avec la même solennité, par M. le
comte d'Uzelle, chanoine de Saint-Jean, au nom de M. de
Bertin, ministre et secrétaire d'Etat, auquel le chapitre
 avait déféré cet honneur (1).
    Mais la construction de ce dernier bâtiment semble avoir
été interrompue de bonne heure. Celle du monument des-
tiné au Chapitre, d'abord poussée avec une certaine vigueur,
fut arrêtée, à son tour, par la Révolution de 1789. L'ar-
chitecte Decrénice, qui en avait fourni les plans, fut même
l'une des victimes de la Terreur, et périt sur Téchafaud, le
 12 janvier 1794,