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DATE DE LA CRYPTE DE SAINT-IRÉNÉE RÉPONSE A M. A. STEYERT Monsieur, J'ai une brève réponse à faire à la lettre, si courtoise d'ailleurs, que vous avez publiée dans le dernier numéro de la Revue du Lyonnais. Je dis lettre courtoise ; on voit, en effet, Monsieur, que vous êtes un écrivain de la vieille école, de celle qui observait les règles de cette urbanité française, alors proverbiale ; par le temps qui court, c'est un mérite dont je vous félicite et, en ce qui me concerne, vous remercie. J'arrive à la question qui nous divise, en suivant l'ordre dans lequel se sont produits nos divers arguments. Lorsqu'il s'agit de déduire les conséquences de faits d'une grande portée, dites-vous, comme ceux des invasions des Barbares dans les Gaules, c'est aux histoires générales qu'il faut avoir recours; je ne puis en disconvenir. Mais lorsqu'on veut apprécier l'étendue des ravages résultant de ces invasions dans telle ou telle localité particulière, affir- mer que les récits des historiens locaux n'ont aucune valeur, je ne saurais admettre une telle proposition. En ce qui con- cerne notre ville, Paradin, de Rubys, etc., seront donc tou- jours pour nous des autorités. Le problème à résoudre est de déterminer si, oui ou non, les Sarrasins, maîtres de Lyon, ont détruit toutes ses