Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
Il8               NOTICE SUR LA COMMUNE

 nuraents druidiques; dès lors le dolmen de Saint-Bonnet fut
consacré à la Vierge Marie.
   Sur presque tous les sommets des montagnes de la con-
trée, se trouvent des masses rocheuses ou des tas de pierre
appelés chirats, qui sont peut-être les débris des vieux mo-
numents que l'on attribue aux Gaulois, mais qui sont l'œu-
vre, suivant quelques auteurs, des peuplades touraniennes
préhistoriques de l'âge de la pierre, peuplades qui couvri-
rent la France de monuments mégalithiques. Quoi qu'il
en soit, la question demeure obscure.
   Les constructions gauloises bâties en bois, terre et pierres
sèches n'avaient qu'une durée éphémère et une fois écrou-
lées, elles se confondaient avec le sol environnant, sans
laisser de traces de leur courte existence.
   Comment des peuplades errantes, et en quête d'un terri-
toire, ne se seraient-elles pas fixées sur celui que leur pré-
sentait le sol bessenéen qui devait avoir suffisamment d'at-
traits pour les retenir: grands territoires de chasse,voisinage
de cours d'eaux abondants, terrains fertiles, position heu-
reuse et bien exposée, beaux pâturages.
   D'ailleurs, nous ne voulons pour preuve de la présence
certaine des Gaulois sur notre commune que les nombreux
noms d'origine celtique que l'on y rencontre, soit dans les
environs soit sur son territoire même ; son nom, comme
nous l'avons dit, a été formé de deux mots celtiques que
les chasseurs gaéliques ont donnés au vaste tènement qui
leur servait de chasse et où les forêts dominaient alors, avec
abondance de gibier.
   Sur ce point intéressant, nous ne pouvons que renvoyer
à la remarquable Monographie de l'Arbresle que le regretté
M. Ph.-A. Gonin a écrite sur son pays natal et que nous
consulterons souvent. Il est bien sûr que l'Arbresle fut un
cantonnement celte, et les Gaulois parcouraient évidem-