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                    LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON                      281

voqué le douzième chapitre général qui élut le Frère Ger-
baud supérieur général. Le Petit Collège devint aussi la
résidence des supérieurs jusqu'au 28 janvier 1821 ; à dater
de ce jour, elle fut transférée à Paris.

   Les Frères de Lyon, étant bientôt trop à l'étroit dans le
Petit Collège, et les novices s'y trouvant fort mal, faute de
jardin, l'Institut fit l'acquisition de la propriété des Laza-
ristes (1), montée Saint-Barthélémy, primitivement des-
tinée à un noviciat. Cette institution se trouva forcément
transformée en un pensionnat qui grandit assez rapide-
ment pour que, au bout de quelques années, elle pût
abriter plus de 500 élèves. Le voisinage du noviciat ne
fut dès lors plus possible, et on se décida à la fin de 1846,
à créer un vaste local, à Caluire, et dont je parlerai plus
loin. La maison des Lazaristes étant aussi peu centrale, on
dut créer, en même temps, diverses maisons secondaires
dans la ville. C'est alors qu'on éleva des écoles de Saint-
Martin-d'Ainay, rue Sainte-Hélène ; de Saint-Polycarpe,
rue Ponteau, et d'autres écoles à la Croix-Rousse, à la
Guillotière, à Vaise, à Saint-Just, aux Brotteaux, à la
Mulatière.

  Les anciens bâtiments des Lazaristes étant devenus in-
suffisants, on y ajouta des constructions importantes,



   (1) La Révolution avait oublié de saccager la maison des Lazaristes
et l'avait vendue comme bien national. Elle passa entre les mains
d'une demoiselle Jaricot, et devint, pendant quelque temps, un mo-
nastère de la Visitation. Mais ces religieuses ne trouvant pas dans
cette propriété leurs convenances, la quittèrent et la cédèrent aux
Frères de la doctrine chrétienne,