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466 NÉCROLOGIE. manque de rayons photogéniques. Ainsi, après avoir acquis la certitude que les foyers photogénique et visuel ne coïncident généralement pas dans les objectifs achro- matiques, bien qu'il y ait une variation constante entre ces deux foyers, il produisit son focimètre, à l'usage des photographes, afin de les mettre à même de trouver les différences entre les deux foyers et de découvrir la place du foyer photogénique au moment de l'opération. Comme on le voit, ses découvertes se suivaient de près, et il ne se reposait guère. Lorsqu'il traita cette question, il proposa le problème suivant aux opticiens : Serait-il possible d'obtenir un objectif dans lequel les deux foyers seraient très-peu éloignés ou même coïncideraient? Mais comme, pour des motifs inconnus, les objectifs diffèrent entre eux comme qualité, dès qu'il s'agit de mesurer le degré de séparation ou de coïncidence des deux foyers, Claudet, tout en affirmant ce qui précède, inventa le dy- nactinomètre, avec lequel on mesure la puissance photo- génique des objectifs. Cet instrument est, du même coup, un photomètre servant à évaluer l'intensité de la lumière photogénique. Pendant plusieurs années, Claudet se fit une spécialité par ses connaissances supérieures en photographie, son habileté et ses ressources en tant que daguerréotype. Mais lorsque l'invention Fox Talbot eut été perfectionnée par l'adoption des tablettes de verre, et successivement du collodion,la gloire de Daguerre commença à décliner, et Claudet fut obligé, à son grand regret, d'abandonner peu à peu l'incomparable daguerréotype, Néanmoins il ne fut pas moins habile à exploiter l'archétype qu'il ne l'avait été pour l'invention de François Daguerre. A cette époque, la découverte du stéréoscope eut lieu. Claudet trouva là un adoucissement à ses regrets et il fut encore