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68 LA FAMILLE GIROD DE L'AIK. 1832, président du conseil d'Etat ; enfin pair de France et grand-croix de la Légion-d'honneur. En 4807, il avait été envoyé à la chambre des députés par le département d'Indre-et-Loire ; élu vice-président de cette assemblée en 1829, il vota l'adresse des 221. Le 29 juillet 1830, il était à l'Hôtel-de-Ville de Paris, prenant part aux actes de la Commission municipale qui exer- çait alors les fonctions du pouvoir exécutif. Pendant 15 ans consécutifs, M. Girod de l'Ain, prési- dent du Conseil d'Etat, a laissé des souvenirs durables de sa capacité, de son énergie et de ses lumières. En 1815, il avait épousé Mlle Emilie SiTard de Beau- lieu, petite-nièce du prince arehi-trésorier Lebrun, duc de Plaisance. Elle était la fille de l'honorable M. Sivard de Beaulieu, qui fut président de la Commission des monnaies, sous la Restauration. Cette dame possédait toutes les vertus imposées par une haute position. Distinguée autant par le cœur et l'esprit que par le. goût des arts, elle s'était vouée à la peinture. Elle a donné aux églises de Nantua, de Gex et de Divonne plusieurs tableaux faits de sa main et où l'on reconnaît l'indice d'un vrai talent. La baronne Girod de l'Ain a été enlevée à sa famille en novembre 1864, à Paris où elle venait de rentrer, après avoir quitté quelques jours sa maison de campagne de Saint-Loup, près de Versoix. Jean-Marie-Joseph, frère du président , procu- reur impérial et chevalier de la Légion d'honneur, né à Thoiry, au pays de Gex, en 1764, et mort le 16 jan- vier 4848. Après avoir fait de bonnes études et avoir été reçu avo- cat avec distinction avant la Révolution, Girod fut nommé