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                        NOTICE SUR TRÊVES,                        B3

     En 1673, apparut un autre fléau; les chenilles, les li-
  maçons se multiplièrent au point de dévorer toutes les
  récoltes pendantes, et on dit qu'une cérémonie religieuse
  les fît entièrement disparaître.
     Lorsque, dans la dernière moitié du XVII e siècle, les
  papes, le clergé de France, dans son assemblée générale
 de 1765, érigèrent en fête, enrichirent et encouragèrent
 la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, on vit alors, en
 France, se former de nombreuses associations au Sacré-
 Cœur. L'église de Trêves suivit ce mouvement, et s'enri-
 chit d'un nouvel autel avec tous ses accessoires en bois
 sculpté et doré, établi dans la chapelle dite des Cloches.
 Mais cet élan pieux ne fut pas à la convenance de M. le
 curé de Longes, qui y vit une émancipation de ses su-
bordonnés, voulant avoir autant d'autels que dans sa pro-
pre église. Il descendit donc un beau jour et enleva le
tout. Dans ce naufrage, le Cœur entouré d'une couronne
d'épines fut seul sauvé (1). Ce fut aussi le dernier acte de
juridiction des curés de Longes sur le vicariat de Trêves.

                      Origine de Trêves.

   Ce n'est point une hypothèse de croire qu'à dater du
xie siècle on construisit une chapelle, celle de droite,
qui fut successivement agrandie. Plusieurs maisons se
groupant autour, formèrent plus tard le village de
Trêves.
   Quant à l'origine de son nom, voici ce que nous avons
pu découvrir.

  « Cette image bénie au xvi" siècle à Châteauneuf, a été inaugurée
< en cette église le 25 juillet 1870, et exposée à la vénération des
« fidèles triviens. > Chave (X
  (1) Ce cœur se voit encore à la sacristie neuve, au-dessous du vase
tumulaire cité plus haut.