Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
338              LETTRES INÉDITES DE 6UICHKN0N.

nérations bien justifiées au dessus d'Albert, seigneur de îa Tour
du Pin, maryde Beatrixde Coligny, et des remarques très curieu-
ses au dessous jusques à Humbert de la Tour Dauphin.
  Quand votre histoire de la maison de France sera imprimée, je
vous conjure de m'en faire part. La mienne sera bien tost ache-
vée. J'en fais imprimer le project affin d'estre secouru ou corrigé
par nies amys. Vous l'aurés des premiers. Faites moy raison de
monsieur d'Hozier qui ne me fait point de response. Il a tort de
me gronder puisque je suis et à luy et à vous,
              Monsieur,
                                             Très humble
                                        Et très obéissant serviteur
                                                  GUICHENON.
           A Bourg, le 7 avril 1645.
   Votre lettre à monsieur le marquis de Coligny a esté envoyée ;
je la treuve bien verte. Je le disposera}' à vous donner ce qu'il
ha pour sa branche.
                        (Bibl. imp. — Baluze — n° 209).


         A Monsieur, Monsieur Duchesne, etc., à Paris.
           Monsieur,
   Je suis bien ayse que vous ayés receu ma despeche et que les
deux pièces que je vous ay envoyées vous ayent pieu. Pour la
grâce de Chaussât obligés moy de la presser le plus que vous
pourés, pareeque monsieur l'intendant qui veut juger cette affaire
 ne demeurera plus guières en ce pays après le départ des troup-
pes; que la despense ne vous areste point. Je rembourseray jus-
ques à un sol ce que vous m'ordonneras et à cette veiïe.
   Messieurs Cramoysi, ainsy que je vous ay mandé, m'ont fait une
proposition si extravagante et si bourriic que je renonce à Paris.
Néantmoins pour faire voir à M. Pierre qu'il n'est pas vray que ce
soit une querelle d'AJleman que je lui face, j'ay dresse le mé-
moire cy joint que je vous supplie très humblement et luy aussy
de faire voir à M. Vitré, à Mme Du Puy, à M. Aliot ou autre fa-
meux libraire et scavoir d'eux ce qu'ils demanderont pour impri-
mer mon livre et en faire tous les Irais, altîn que sur cela je puisse
prendre mes mesures avant que de m'engager à Lyon. Mais i!
faut s'il vous plaist que j'ave responce au plus tost, pareeque les
ultramontains me pressent. Je sois,
      Monsieur, vostre très humble et très obéissant serviteur,
                                       Le chevalier GUICHENON.