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278 LES BEAUX-ARTS A LYON. dans l'église des Célestins (1); celui des tribunes qui régnent dans l'église du Collège, tout autour, et qui sont soutenues par des colonnes de marbre de Savoie d'ordre dorique (2); celui de l'embellissement du sanctuaire de l'église Saint-Pierre (3); celui des décorations du sanc- tuaire de Notre-Dame de la Platière. Enfin il fut l'archi- tecte préféré des Dames Bénédictines de Saint-Pierre pour l'achèvement de leur palais et il fournit les dessins des différents groupes qui ornent le réfectoire, du magnifique escalier monumental encore admiré de nos jours, et de divers autres embellissements intérieurs. Il faudrait compléter cette biographie de Blanche t par la description des thèses et des frontispices qu'il a composés à Lyon ; mais nous ne connaissons que le fron- tispice gravé par Thourneysen et qui a servi pour l'Art des emblèmes (4), et le frontispice peu travaillé qui orne l'Eloge historique de Lyon par le père Ménestrier : nous ne nous y arrêterons pas. Le désir d'agglomérer, autant que possible par école, les peintres lyonnais du dix-septième siècle nous a fait inter- vertir l'ordre chronologique des peintres officiels : Blanchet est le troisième sur cette liste. Il faut maintenant revenir en arrière et étudier ses prédécesseurs, Horace Leblanc et Germain Panthot. Horace Leblanc (5), élève de Lanfranc, admirateur (1) Clapasson, p, 36. (2) ibidem, p. 83. (3) Clapasson décrit ce sanctuaire, qui a été bien modifié par la sup- pression des tribunes destinées aux religieuses de l'abbaye. Voir Revue du Lyonnais, janvier 1870, notice écrite par M. Charvet sur Royers de la Valfenière. (4) Par le père Ménestrier, in-8% publié chez Coral. (5) Pernetti, 11, 105. Monfalcon, Histoire, monumentale, v. 155,