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238 NOTICE SUR TRÊVES. plus directe, et que nos campagnes étaient peuplées de tous les animaux, à l'exception du cerf. Ce pont s'appelait le pont Percey, comme le portent nos vieux parchemins de famille ; en patois on le nomme Parcey. Lorsqu'en 1827, la Compagnie du chemin de fer du Bourbonnais fit ouvrir le tunnel Burel, en amont de la station de Trêves, on trouva, à l'orifice de l'ouest, et à une profondeur de trois mètres, un amas considérable d'ossements brisés, avec un petit foyer à côté, composé de trois gros cailloux, renfermant encore des cendres. Le propriétaire du terrain , L. Burel, et ses ouvriers ont mesuré un fossé régulièrement creusé, de 25 mètres de long sur 5 mètres 50 c. de large, rempli d'ossements en partie gironnés, de 1 m. 50 c. d'épaisseur, recouverts de 1 m. 30 c. de terre éboulée par le labour et l'inclinai- son du sol. Le foyer se trouvait au-dessous. Parmi ces débris, qu'ils jugent être des ossements humains, ils ont trouvé des monnaies d'argent frappées à Château- neuf. Ces ossements ont été jetés pêle-mêle avec la terre dans les remblais qu'ils ont blanchis, au lieu d'être sou- mis à l'analyse de la science qui aurait pu mieux consta- ter leur identité. Tout à côté, vers le Gier, lors de l'élargissement de nos quatre tunnels, en 1855 et 56, une fabrique de briques pour la construction des voûtes, fut établie, et, en dé- fonçant la terre glaise, on découvrit des pierres à fusil à remplir une corbeille; les unes étaient taillées, les autres ne l'étaient pas. Des fers à cheval y furent également trou- vés. Toutes ces circonstances réunies prouveraient une fois de plus l'existence, non d'une peste, mais d'un com- bat livré au bas de Trêves, dont l'occasion et l'époque sont