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41G           UN MAlU.',f,E SOUS LES TUOP1QUE3.

distractions que l'excessive liberté des mœurs rendait
tolérables dans le pays, s'inquiétant fort peu d'une femme
qu'il n'avait épousée que par caprice et d'une fille qui lui
rappelait cette union, dont elle était l'unique gage.
    M. Fleming etD. Fabio échangèrent un salut glacial
qui ne prouvait pas une entente bien amicale. La comtesse
saisit ce coup d'Å“il au passage et ne l'oublia point. Quant
au comte, tout au plaisir d'entendre le vieux g-énéral ra-
conter ses prouesses et donner sur ces guerres primi-
tives des détails complètement inconnus, il ne fit nullement
attention au départ du jeune homme.
    — C'est un caballero bien aimable, dit-il, quand le géné-
ral fut sorti.
    •— Vous trouvez? répondit Vilhelmine d'untonironique.
Quant à moi c'est une figure qui ne me revient guère; ses
petits yeux gris, enfoncés et brillants comme ceux d'un
 chat sauvage, son front fuyant, ce je ne sais quoi de caus-
 tique qui erre sur ses lèvres ne m'attire nullement, et je
ressens quelque chose d'indéfini comme de la peur. Cet
 homme cache un danger, soyez-en sûr, Léonard.
    Quelques jours plus tard, le comte et sa famille rendi-
 rent à M'"e Fleming la visite qu'ils en avaient reçue. Le
 mari était absent suivant son usage, mais les voyageurs
 trouvèrent la générale et sa fille.

                                       F. CLA.VA.IROZ.




        [A continuer.']