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               tETTRES INÉDITES DE G0ICHEN0N.                  185

mesme mes présents. Puisque je n'ay pas esté assez heureux de
finir cette histoire par le mariage de S. A. R. Je crois que je
n'auray pas le même malheur pour celle de Dombes, puisque
Mademoiselle se marie. Je la vay achever et luy en envoyeray le
manuscrit pour le faire examiner. Mes honneurs à tous vos
amys et à la bonne troyenne.
        Je suis, monsieur, votre très-humble et très-obéissant
           serviteur.
                                 Le chevalier GUICHENON.

   Souvenés-vous de Longeres. Mandés-moy ce que coustera un
office de sergent royal pour un valet qui m'a bien servy.



                                      A Bourg, !o 18 d'aoust i661.
       Monsieur,
   Je fais responce au R. P. Guyn à qui je suis bien obligé de ses
remarques ; je suis ravy que cela m'ayt donné l'honneur de sa
connaissance ; je reconnais à sa lettre que c'est un homme qui a
beaucoup d'esprit.
   Ne parlons plus, s'il vous plaist, de l'équivoque du bon
M. Buffet; il l'a réparé par l'envoy d'un ballot de cinq exem-
plaires de l'Histoire allobrogique par le coche d'eau à votre
adresse pour les RR. PP. Labbe et Jacob, M. de Gancourt, M. de
Segrès et M. de la Roque. M. de Brianville aura le sien par la
mesme voye dès que je scauray son logis. J'ay aussy envoyé celuy
de M. du Cange. Mais aucun d'iceux n'est franc de port par les
raisons que je vous ay escrittes. Je sens où le soulier me blesse.
   M. Barbier vous adressera celuy de M. le chancelier et de la
chapelle du Roy. Je lui ay escrit que l'ouvrage doit être relié et
franc de port. Je crois qu'il y mettra ordre. Ea ce cas prenés la
peine d'en retirer un reçu et des deux de la bibliothèque du Roy
pour sa satisfaction.
    M. Blanchard est un paresseux ; mais je l'excuse sachant qu'il
 a trop d'affaires pour son illustre M». Je n'ay pas la présomption.