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                         NOTICE SUR TRÊVES.                   151

 manière précise, la situation de sa propriété de Torropanne à
 Longes et non au Pilât.
    Voici la traduction littérale de cet acte :
    Les biens vendus consistent :
   1° En un tellement de œaisons appelé la Maison-Forte de
Longes ; un autre bâtiment, appelé le Graad-Torropanne, con-
sistant en bois, ea vignes et en Serres de toutes sortes de cul-
tures.
   2° Un téneraent de domaine, appelé le petit Torropanne, con-
sistant en jardins, prés. Loi?, terres et maisons, hautes, moyen-
nes et basses, etc. — Cette citation si claire lève toute Incer-
titude.
   Mais pour compléter ces renseignements, revenons au texte
même de Jean Duchoul :
    « Non longe à villa nostra, immo nostro in fundo, locus no-
«   mine Torropannes, a nostris rusticis perbelîe in vico Longia-
«   rum coiitur, illustratur et nostro amœnissimo nemore. A
«   terrore panico fundum, ii!am dictum putaram, quasi sit ve-
«   risiiïii'e Pana Satyrosque agrum ilium habitasse. Frugiferos
«   et admodum fertiles habet campos; quœdam etiam invia et
«   aspera. Sed crebri fontes et riviili deeorem et ornamentum
«   prœbent
                             Traduction.
  « Non loin de ma maison de campagne, dans mes terres mêmes,
« il existe un lieu appelé Torropanne, orné de bois charmants
« qui m'appartiennent, et singulièrement vénérés de nos vitla-
« geois de Longes. J'inclinerais à croire que son nom vient de
« terreur panique, comme si Pan et les satyres avaient habité
« ce lieu.
  « Cette campagne a des terres fertiles et qui produisent de
« beaux fruits ; quelques parties cependant sont incultes et
« d'un accès difficile ; mais de nombreuses sources et des ruis-
« selets en font la parure et l'ornement. »
                                          >
  Cette terreur, dont parle Duchoul, pourrait venir de l'époque