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152                    NOTICE SUR TRÊVES.

où les Gaulois, fuyant devant les Romains, se retranchèrent au
sommet du Mont-Monnet, qui domine !e village de Longes, où
l'on voit encore les traces d'une maçonnerie eo fer à cheval au
niveau du sol, et tout à côté une source d'eau vive.
   Ou bien encore de la bataille livrée au Faultre de Trêves, au
pied du Calcis, Âdfossas, comme l'appelle Duchoul.
   Noos ne dirons rian des usages et des mœurs de ces villageois
sur lesquels Duchoul s'étend avec complaisance, cette matière
 ayant été traitée au chapitre 5, intitulé : Portrait physique et
moral des habitants de ces montagnes.
   Après inspection des lieux, il est facile de reconnaître que
Duchoul, à l'exemple de ses prédeaseurs, amateurs du merveil-
leux, aura semé encore là, dans son récit, les fleurs de sa poésie
mythologique.
   On retrouve bien quelque chose de sa description au chemin
de la Garde, conduisant aux hameaux de Yanelle, de Nuizière, de
Combe-Chèvre, de Remilieu, et aussi au bas de Chassenoux, Gas
 du Faultre, mais d'une manière très-imparfaite.
   Ici une remarque est nécessaire pour bien fixer la position de
son Torropanne,
    Il dit :
    « Solum hocne quis ab historia me putet discedere in ostiis
 * Pylatinœ sylvœjacet. »
   Cette propriété (pour qu'on ne croie pas que je m'éloigne de
mon sujet) est située à î'entrée de la forêt du Pilât.
   Qu'on le remarque, ceci ne contredit point du tout ce que l'au-
teur a dit des habitants de Longes qui, au 16e siècle, fréquen-
taient ee lieu vénéré de la forêt appelée Torropanne.
   En effet, tous les sommets de cette longue chaîne de monta-
 gnes du Pilât à Givors, sans nul doute, étaient couverts de bois
 sombres et de hautes futaies, et Jean Duchoul a bien pu dire que
 sa propriété du grand et du petit Torropanne était voisine de la
 forêt du Pilât.
   Son père, Guillaume, dans une semblable excursion à Lon-
ges, avait déjà dit que les forêts de ces montagnes, du Pilât Ã