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450 NOTICE SUR TREVES. « Article 4 : d'un autre ténement de terre, sis au territoire « appelé le Faultre, qui joint le ruisseau du Faultre de bise. » Or, ce dernier article indique suffisamment le Faultre de Trê- ves au-dessus de celui où le ruisseau du Malval prend sa nais- sance, et tourne au nord; endroit qui forme la limite de Trêves et de Longes. Ce Faultre de Trêves était aussi anciennement appelé le Gas du Faultre. Il y avait, en effet, avant la rectification de notre route n° 13, au beau milieu du plateau du Faultre, un grand buisson et un grand amas d'eau fangeuse, appelé Gas, que les attelages et autres transports nombreux du rivage devaient né- cessairement traverser. D'où il suit, d'après cet acte de vente: 1" qu'on peut dire qu'il y avait deux Faultres, l'un sur le ruisseau du Malval, limite de Longes, l'autre sur le plateau de Trêves qui porte ce nom. 2° Que le lieu du carnage fixé par Duchoul lorsqu'il se rendit ad fossas, est un lieu qu'on ne trouve ni à Longes, ni au Pilât, mais à Trêves seulement, comme il est constaté dans cette notice. Donc, d'après ce qui précède, il nous semble que nous sommes autorisé à croire que ce lieu appelé, par Jean Duchoul, les Fosses, est bien le même dont nous parlons, à plusieurs repri- ses, dans le cours de cet ouvrage historique et archéologique. Le Torropanne, de Longes et non du Pilât. Enfla, Duchoul arrive à Torropanne, terme présumé de son voyage, c'est-à -dire en sa propriété de Longes, voisine du Pilât, limitrophe du Calcis et du Faultre, c'est lui-même qui nous l'ap- prend. Or, la vente de la maison forte et de ses terres, consentie le 5 avril 1655, aux chartreux de Sain'.e-Groix, par Anne Duchol, dernière descendante des Duchoul de Longes, et son mari, Da- niel de Gangnières, seigneur de Souvigny, nous indique, d'une