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l'Histoire des Septante, c'est-à -dire de la manière dont a faile
la version grecque de la Bible, appelée version des Septante.
C'est cet ouvrage que Paradin a traduit. Voyez, au sujet
d'Aristée , la Biographie universelle.
XII. Blason des danses où se voyent les malheurs et ruines
venant des danses, dont jamais homme ne revint plus sage, ni
femme plus pudique; Ã Beau-Ieu, pour Iustinian et Philippes
Garils, 1556^ et non 156C, comme le disent le P. Niceron
et la Biosr. univ.
Ces Garils, qui paraissent avoir été libraires dans l'an-
cienne capilale du Beaujolais , étaient sans dpute parents de
l'auteur , puisque l'ouvrage de ce dernier est précédé d'une
épître à Prudence sa niepee, où l'on voit que cet ouvrage
avait été basti en faveur de ladite demoiselle, pour ses es-
trenes de festes de la nouvelle année.
Deux Lyonnais, MM. Aimé Martin e t P a r e l l e , ont publié
une nouvelle édition du Blason des danses; Paris, Techener,
1830,in-16.
Rien de plus amusant que la lecture de cet ouvrage , grâce
à la naïveté du style, à la candeur, à la bonhomie , à la cré-
dulité de l'écrivain. On pense bien que" la danse y est repré-
sentée comme une invention diabolique, que les bons chré-
tiens doivent fuir avec horreur. Paradin établit celte thèse
par une foule d'exemples tirés des auteurs sacrés et profanes.
Les extraits suivants, que nous avons jugés propres à figu-
rer ici, donneront une idée de sa manière et nous fourniront
le sujet de quelques observations.
Un des premiers chapitres, pages 19-20, est intitulé : Danse
récitée par Apulée, quasi semblable à celle qu'on nomme les
llayes. On reconnaîtra aisément que cette ancienne danse des
Hayes, la Pyrrhique des Grecs, est encore usitée de nos jours,
quoiqu'elle porte un au Ire nom. Il n'y a rien de nouveau
sous le soleil.
« .... Le diable cognoissant ce feu infernal, a tendu le filé
des danses, où se rnonstrent plus les allechemens de la