Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                                      339
toyens Grandcbamp , président ; Couturier, Belleville , Achard, Bonamour,
Ferrand, Borde, Santallier, administrateurs; Meynis, procureur-général-
syndic , et Gonon , secrétaire-général ;
   Le président a fait part d'une lettre du maire de la ville de Lyon, dont
la teneur suit :
                                                 « Du 9 février 1793..

    « Nivière-Chol aux administrateurs du département de Rhône-et-Loire.
    « Lorsqu'on n'a plus en son pouvoir les moyens suffisants pour exercer
une place importante, la première de toutes les lois, le salut de l'Etat,
commande impérieusement de la faire passer en d'autres mains.
    « Mes facultés morales et physùjues se trouvent en ce moment-ci épui-
sées. Ce serait nuire à la chose publique que de me remettre à la tête
d'une administration. Je persiste donc dans ma démission de maire de la
ville de Lyon.
    « l'ai constamment, depuis le commencement de la révolution, sacrifié
pour l'établissement de la liberté et de l'égalité ma fortune et ma santé. Mes
forces ne me permettent pas d'aller combattre l'ennemi; mais j'en emploie-
rai les restes à élever mes enfants dans les principes de la véritable liberté ,
c'est-à-dire à être esclaves de la loi. Signé Nivière-Chol. »
   Sur quoi ouï le procureur-général-syndic;
   Il a été arrêté que copie de cette lettre serait envoyée au district de Lyon ,
pour la faire passer à la municipalité de la même ville.
   Fait en directoire en séance publique, à Lyon, les jour, mois et an susdits.
                                      Extrait collationné, GONON.



      Extrait du registre des délibérations du Directoire du département
                              de Bhûne-et-Loire.
  Dans la séance publique du dimanche 17 février 1793, où étaient les ci-
toyens Grandchamp , président; Belleville, Achard, Bonamour, Ferrand,
Borde, Santallier, administrateurs ; Meynis, procureur-général-syndic, et
Gonon, secrétaire-général ;
   Un membre a observé que , quoique la tranquillité publique parût réta-
blie à Lyon, il n'était pas moins du devoir de l'administration de rendre
compte à la Convention nationale et au ministre de l'intérieur de l'état de
cette ville dans cette circonstance.
   Sur quoi ouï et ce requérant le procureur-général-syndic ;
   Le Directoire a arrêté qu'extraits de ses séances des 6, 7 , 8 et 10 février