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  La première de ces inscriptions, mutilée au commence-
m e n t , est ainsi conçue:


                 iAT T I GI                    Q
                 JNATIONIS VRBICIl
                 | QVI VIXIT AN. XXÃII j
                 |M.   VII D I E S  XI
                 -
                 tCLAVDIA MAXIM All   I
                 î
                 •MATER MISERISSU
                 f
                 1 MA FILÃO DVLCISS j
                 |MO ET SIBI VIVAÃ
                 | POSTERISQ. SVIS P. G. ]
                 j PRGC. T. S. E. V. G. j
                 IET           S.         A.       D.   I


   C'est, comme on le voit, l'expression de la douleur de
Claudia Maxima sur la tombe de son fils , Àtticus (i) Urbicus ,
ravi à sa tendresse , à l'âge de 23 ans , 7 mois et 10 jours.
   L'épithète de miserisshna , donnée à cette m è r e , est un bar-
barisme : il fallait miserrima. On rencontre souvent sur les
marbres a n t i q u e s , comme sur les marbres modernes^ des
fautes du même genre. La place de contrôleur des inscriptions
que le Caritidès de Molière (2) voulait qu'on créât pour lui
à P a r i s , n'existait pas chez les anciens , et n'existe pas non
plus chez nous.


  (1) Les mots Atlici... nalionis, si nous avons bien lu le premier de ces
mots , indiquent peut-être que cet Urbicus était athénien.
  (2) Les Fâcheux , act, III, se. 2.