Revue du Lyonnais » série 2 - n°11 ( 1855 ) » pp.426

           ANNE DE GEIERSTEIN.
  ANNE se jetant au cou de Biedermann.
  Mon oncle !
         BIEDERMANN « Sa      tlièce.
            Mon enfant !
          {Voyant Albert blessé) •
                        Mon frère !
                 ALBERT.
Ce cri du cœur me fermera les yeux !
  Je vois l'avenir dans les cieux.
La liberté règne sur l'Helvétie..
  0 Bourgogne, ton maître est mon.
  Mon sang s'unit au sang d'Oxford,
  Suivant l'antique prophétie.
  Je vois aux pieds du souverain
  Le vautour étendant ses ailes.
  Lancastre, tes couleurs si belles
  Régnent enfin sur ton pays.
               LES SUISSES.
  Silence ! Paix 'a sa mémoire.
  Avant de chanter notre gloire
Prions pour ceux que le sort a trahis.
  La Suisse est libre. Dieu nous donne
   Le courage que rien n'étonne,
   Des cœurs droits.
           OXFORD ET ARTHUR.
                  Et de vrais amis.
                               Aimé VwGTRiMËR.



                   FIN