Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                  NOTiCE SUR CHARLES DE BOURBON.                                47
Bresse (1) ; Mgr de la Pusse ou de la Pesse (2); Mgr du Bois
d'Ioing (sic), « et un autres des » advouez bastards de Bour
bon (3). » Après Mgr de la Cheze (4), et puis les « medicins
el cirurgiens, » et d'autres officiers habillés en deuil ; enfin
les officiers du roi, les conseillers de ville , notables et
autres gens en grand nombre ; el « pour la conduite du tout,
« avoient esté commis douze des notables de la ville, chas-
< cun un baston noir à la main (5). »
 i
   Arrivés à la cathédrale, le corps du défunt fut, après l'office
des morts, déposé dans sa chapelle (6). Renfermé bientôt

    (1) Les fils de Philippe de Savoyc, comte de Bresse, neveux du Cardinal.
    (2) Nom douteux; peut-être Guillaume Pape. Voyez les Arck. duRh,,
\s, 160, et Clerjon, Uni. de Lyon, îv, 469.
    (3) Probablement Matthieu de Bourbon, fils de Jean, seigneur de Bothéon
en Forez, un des neuf preux de Charles VIII à la journée de Fornoue.
   (4) Probablement Gilbert Chantelot de la Chicze, alors sénéchal de Lyon,
et qui avait succédé dans cet office à Jean d'Estoer, seigneur de la Barde.
    (5) Délibération consulaire du 23 septembre.
    (6) Le P. de Colonia, après avoir dit, tome 2, p. 66 de son Hist. litl.,
que Pierre de Bourbon prit soin de faire restaurer cette chapelle (ce qui
n'est pas très-exact), ajoute: « On y voit la devise de ce prince qui est,
fort historique ; c'est un cerf aîlé avec ces mots S'ESPOIII NE PEER, et son chiffre
qui est formé d'un P et d'un A entrelacés, c'est-à-dire Pierre et Anne sa
femme.... Les chardons qui accompagnent ce chiffre font une manière de
rébus que Pierre de Bourbon adopta, suivant le mauvais goût de ce temps-
là, en épousant cette princesse, pour marquer par là que le roi lui avoit
fait un cher don, en lui donnant sa fille... » C'est à tort que l'estimable
Jésuite s'est imaginé qu'il y avait un rébus dans ces chardons ; il ne s'est
pas rappelé que Louis II de Bourbon avait institué ou renouvelé, vers 1370,
l'ordre de Ar. D. du Chardon, et que les chevaliers de cet ordre portaient
 « une ceinture de velours bleu, doublée de satin rouge, etle mot Espérancn
 « pareillement brodé sur la ceinture qui se fermait à boucle et ardillon d'or,
« ébarbillonnés et déchiquetés d'émail vert comme la tête d'un chardon
« (d'où vient le nom de l'Ordre). » Achaintrc, i, 102; A. Bernard, Hist..
du Forez, î, 339 ; M. de La Carclle, Hist. du Beaujolais, i, 240. — On lit
dans la notice du cardinal de Bourbon, par Aubery (n, 470) : « . . . 11 portoit