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376                         DES ARMOIRIES

meubles et des voitures, des reliures de luxe et des violons
qui sont classés parmi les plus beaux et les meilleurs qui
puissent nous rappeler les célèbres violons de Crémone, les
pianos et les instruments de cuivre ; enfin ces produits de
la typographie qui soutiennent la renommée que nous
avaient acquise Roville, Gryphe et Jean de Tournes, vous les
connaissez mieux que moi. II y a bien plus de 400 exposants
qui appartiennent à notre ancien gouvernement, à nos trois
provinces unies du Lyonnais, Forez et Beaujolais et ce serait
une chose à entreprendre, digne de toute notre reconnais-
sance, que de rendre un compte spécial de leurs produits ;
car vous n'ignorez pas que les comptes-rendus des journaux
parisiens n'en diront presque rien, étant pour la plupart des
réclames et la succursale de la page des annonces payées,
mais la Revue ne manquera pas cette occasion qui est tout
a fait de son ressort et je reviens a mes moutons, c'est-à-dire
à mon lîon héraldique que je recommande à votre indulgence
et à celle de vos lecteurs.
                Agréez, etc..

      Coulon en Vtcrry, Je 1 er septembre.



   Les véritables armoiries de la ville de Lyon, sont : de gueules,
au lion d'argent, tenant de la patte dextre une épée haute de
même, au chef cousu de France, c'est-à-dire, d'azur à 3 fleurs de
lis d'or. On les trouve quelquefois soutenues par deux anges,
mais il n'y a rien de fixe quant à ces tenants ou à d'autres sup-
ports, qui ont pu varier selon le goût des artistes chargés de les
reproduire.
   Si je donne après cent autres écrivains cette description du
blason de notre ville, superflue pour tous ceux qui ont la moindre
notion de notre histoire, c'est qu'une portion notable de la gé-
nération qui succède à la nôtre, pourrait bien n'avoir à ce sujet