Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
tentrion, puis la Saône au couchant. La longueur du Franc-
Lyonnais était d'environ deux lieues et demie; il avait en lar-
geur une lieue environ, réduction faite du plus ou moins d'é-
tendue des paroisses. Il était enclavé dans son extrémité, du
côté du septentrion, p a r l a Dombes qui le coupait à la ville
de Trévoux, au-delà de laquelle on trouvait Saint-Bernard,
Fiiottier et une portion de Saint-Didier, endroits qui faisaient
partie du Franc-Lyonnais.
    Ce petit pays, — écrivait Hubert de Saint-Didier, dans un
avertissement où nous puisons nos délimitations, — ce petit
pays est très stérile; le terroir est ingrat et inculte dans la
plus grande partie, qui souffre souvent de grands dommages
par les fréquentes inondations de la Saône.
    L'Eglise de Lyon possédait en seigneurie et domaine la ma-
jeure partie du Franc-Lyonnais. Sur treize Marches ou Massa-
ges, comme on disait, c'est-à-dire, des paroisses ou hameaux
qui composaient le Franc-Lyonnais, il n'y en avait que trois
qui en fussent entièrement; les autres paroisses n'ayant que
la moitié, le tiers et moins encore de Franc-Lyonnois, et le
reste étant d e l à Dombes ou de la Bresse, en sorte qu'à peine
eût-on pu former trois ou quatre villages tels qu'on les voyait
dans le Lyonnais.
    D'après Hubert de Saint-Didier, que nous continuons à sui-
vre, les paroisses qui composaient le Franc-Lyonnais étaient
donc, au sortir de L y o n : Cuires, dit la Croix-Rousse; — le
 tiers de la paroisse de Caluires, les deux autres tiers étant de
la Bresse;—la paroisse de Fontaines en entier; —Rochetaillée,
Fleurieu et Neufville (capitale de Franc Lyonnais) en partie
seulement, ces trois paroisses étant resserrées par la Bresse et
par la Saône; — toute la paroisse de Gesnay ; — Hernoud,
hameau composé seulement de quelques maisons, et qui dé-
pendait de Massieu, paroisse de Dombes; — le quart de Ci-
 vrieu, lerestantfaisant partie du mandement de Montribloud,
pays de Bresse;—Saint-Jean de Trignieu, dont peu de maisons
étaient du Franc-Lyonnais, le reste relevant de la juridiction