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poésie.
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VIOLETTES.
Un dimanche d'avril, — c'était l'après-midi, —
< Me sentant l'esprit triste et le cœur engourdi,
J'allai chercher aux champs des impressions douces
Et ie premier ombrage et les premières mousses.
Car, je n'avais pas vu, paresseux prisonnier,
L'aubépin revêtir son givre printannier.
Avril touche à sa fin, les pêchers, me disais-je,
Auront perdu leur rose et l'amandier sa neige;
Cette poussière en fleurs qui tombe des buissons
Et que sur leur velours recueillent les gazons,
Sansm'attendre, les vents l'auront prise'sans doute ;
Et j'en avais regret tout le long de ma route.
Car, nul n'est sûr devoir une'autrefois encor
Le printemps revenir avec sa corne d'or,
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