Revue du Lyonnais » série 1 - n°15 ( 1842 ) » pp.057

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    Dans les tableaux résumés, que' nous donnons ici de ce
grand travail, nous nous sommes appliqué à prouver à tous
l'importance relative et progressive d'une industrie qui n'a
jamais demandé au pays ni primes, ni prohibitions.
    Dans le mouvement général des exportations et importa-
 tions, les soies et soieries figurent pour un cinquième ; dans
le mouvement spécial des objets manufacturés, les soieries
figurent à l'importation seulement pour                10 p . %
et à l'exportation pour                                28 p. %
    Et s'il était possible d'évaluer exactement les soieries qui
ne se douanent pas, parce qu'elles sont des'.inées à entrer
par contrebande dans les pays qui les frappent de prohibi-
bition ou de droits élevés, comme la Lombardie, l'Espagne,
l'Angleterre, on trouverait probablement qu'elles forment
au moins le tiers de l'exportation française des objets manu-
facturés.
   Le commerce général comprend le mouvement de toutes
les marchandises sans distinction d'origine, sans égard à la
destination ultérieure.
   Le commerce spécial, au contraire, ne comprend que )es
marchandises entrées pour la consommation intérieure