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                       XIII.


0 lyre! sur l'a corde où tant de symphonies
Et tant d'hymnes brûlants mêlent leurs harmonies,
Il est encor un chant qu'on écoute jaillir,
Qui résonne dans l'ame et la fait tressaillir ;
Un chant tel que sans peur nul nose le redire,
Nul, excepté celui qui l'a pu seul produire...
Chant de feu ! que partout le peuple aime d'amour,
Et qu'on voudrait pouvoir étouffer ! —Mais un jour,
Sous ton ciel radieux, sur ta rive fleurie,
Un jour, tu l'entendras.... Italie! ô patrie!

                                     L. MOLLET.