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 I58                 VIEUK MOTS LYONNAIS

équevilles ; il vient, dit-on, d'Esquiliœ, le mont Esquilin,
où, à Rome, on versait les ordures.
  ESCLOTS. — Pour sabots. Employé dans Rabelais. Les
uns, avec beaucoup de bonne volonté, le font venir de
soccus, chaussure ; les autres de esclava, chaussure en bois
des esclaves.
  ETAGÈRE. — Pour rayon, et surtout rayon d'armoire.
  ETRE. — Pour aller, se rendre : j'y fus.




   FAIRE.   — P o u r dire. Fais-je,fit-il, pour dis-je, dit-il. Ce
 mot était employé dans ce sens au xvr= siècle. On l'em-
 ploie aussi dans une étrange locution : faire une maladie.
 On se demande comment on peut s'y prendre,
    FATIGUÉ. —Pour indisposé, souffrant, malade : j'ai été
 fatigué.
    FARBALAS. — Pour falbalas. Encore un exemple de la
 substitution de / à IV, ou de IV à la lettre l.
    FARIN. — Qualité du pain, pain farin. Racine : farine.
    FAUTE. — Pour besoin : j'ai faute, pour j'ai besoin. —
 Le père de famille est mort, il fait bien faute à ses enfants.
    FAVETTE. — Pour peur.
    FAYARD. —Pour hêtre; des sabots enfayard.
    FENIÈRE. — Pour fenil, endroit où l'on met le foin.
    FERMER. — Pour enfermer, fermer quelqu'un à clef.
    FEUILLETTE. — Pour tonneau de vin ; la feuillette est la
moitié de la bareilk {Vid. ce mot).
    FIAGEOLLES. — Pour haricots, corruption de flageolets.
    FIARDE. — Pour toupie, jeu d'enfant. Etymologie in-
connue.
    FILIATRE. — Pour gendre ou pour beau-fils d'un premier
lit. On a probablement voulu être logique ; puisque mère
avait marâtre ; de fils on a hitfilidtre.