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256 SOCIÉTÉS SAVANTES géométrie comme un simple paralogisme, ayant la même origine que les deux autres. Séance du 17 juillet, 1894. — Présidence de M. Valson. — L'Aca- démie approuve les propositions faites par la Commission du prix Lombard de Buffières, qui est attribué à quatre candidats : MM. Ver- mare, Collet, Heinrich et Guillet. — M. Vachez présente, au nom de MM. S. et F. Borel, un volume de poésies, intitulé : Premières chansons (2 e édition). — M. de Cazenove communique le résumé du travail publié sous ce titre : Continent austral. Voyages et découvertes, par M. Armand Reynaud, ancien lauréat du prix Ampère-Cheuvreux. La ques- tion du continent austral, dit l'orateur, a occupé les voyageurs de toutes les époques. Mais il faut arriver au XVIe siècle, pour trouver quelques notions positives sur ce problème géographique. Les Portugais, qui découvrent le cap Mogador et le cap Blanc, ne s'en préoccupent point cependant, non plus que Vasco de Gama, qui ne recherchait que la route des Indes. Magellan croit l'avoir découvert dans la Terre de Feu, mais on est bientôt obligé de reconnaître que ce n'était pas un conti- nent. Toutes les recherches faites de cette terre problématique devaient aboutir à la découverte de l'Australie. Les Hollandais découvrent ainsi la Tasmanie, la Nouvelle-Hollande, la Terre de Van Diemen et la Nouvelle-Zélande. Enfin, les voyages de Cook achèvent de démontrer que l'ancienne théorie du continent austral, était une erreur. — M. Beaune fait observer que le voyageur Térose, Portugais, au service du roi d'Espagne, Philippe III, cité par M. Reynaud, commit l'erreur de prendre les Nouvelles-Hébrides pour un continent, et que le récit de son voyage est un ouvrage de pure fantaisie. Séance du 23 juillet 1894. — Présidence de M. Valson. — M. Gas- pard André présente un rapport oral, au nom de la Commission du prix Dupasquier. Cette année, ce prix devait être décerné à un archi- tecte. Malheureusement aucun des deux candidats ne pouvant présenter comme titres, aucune construction, mais de simples projets, le prix ne peut être décerné. — M. Vachez donne lecture, au nom de l'auteur, M. Veuclin, imprimeur à Bernay (Eure), d'un mémoire intitulé : La ville de Lyon et la Russie sousPierre-le-Grand et Catherine II. —La pre- mière manifestation franco-russe, en 1782. L'accueil enthousiaste fait au mois d'octobre 1893, parla ville de Lyon à l'amiral Avellan et-aux