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géométrie comme un simple paralogisme, ayant la même origine que
les deux autres.

    Séance du 17 juillet, 1894. — Présidence de M. Valson. — L'Aca-
démie approuve les propositions faites par la Commission du prix
Lombard de Buffières, qui est attribué à quatre candidats : MM. Ver-
mare, Collet, Heinrich et Guillet. — M. Vachez présente, au nom de
MM. S. et F. Borel, un volume de poésies, intitulé : Premières chansons
(2 e édition). — M. de Cazenove communique le résumé du travail
publié sous ce titre : Continent austral. Voyages et découvertes, par M.
Armand Reynaud, ancien lauréat du prix Ampère-Cheuvreux. La ques-
tion du continent austral, dit l'orateur, a occupé les voyageurs de toutes
les époques. Mais il faut arriver au XVIe siècle, pour trouver quelques
notions positives sur ce problème géographique. Les Portugais, qui
découvrent le cap Mogador et le cap Blanc, ne s'en préoccupent point
cependant, non plus que Vasco de Gama, qui ne recherchait que la
route des Indes. Magellan croit l'avoir découvert dans la Terre de Feu,
mais on est bientôt obligé de reconnaître que ce n'était pas un conti-
nent. Toutes les recherches faites de cette terre problématique devaient
aboutir à la découverte de l'Australie. Les Hollandais découvrent ainsi
la Tasmanie, la Nouvelle-Hollande, la Terre de Van Diemen et la
Nouvelle-Zélande. Enfin, les voyages de Cook achèvent de démontrer
que l'ancienne théorie du continent austral, était une erreur. —
M. Beaune fait observer que le voyageur Térose, Portugais, au service
du roi d'Espagne, Philippe III, cité par M. Reynaud, commit l'erreur
de prendre les Nouvelles-Hébrides pour un continent, et que le récit
de son voyage est un ouvrage de pure fantaisie.


   Séance du 23 juillet 1894. — Présidence de M. Valson. — M. Gas-
pard André présente un rapport oral, au nom de la Commission du
prix Dupasquier. Cette année, ce prix devait être décerné à un archi-
tecte. Malheureusement aucun des deux candidats ne pouvant présenter
comme titres, aucune construction, mais de simples projets, le prix ne
peut être décerné. — M. Vachez donne lecture, au nom de l'auteur,
M. Veuclin, imprimeur à Bernay (Eure), d'un mémoire intitulé : La
ville de Lyon et la Russie sousPierre-le-Grand et Catherine II. —La pre-
mière manifestation franco-russe, en 1782. L'accueil enthousiaste fait
au mois d'octobre 1893, parla ville de Lyon à l'amiral Avellan et-aux