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                   DES GRANDS CARMES DE LYON              173

convenu que les PP. Carmes ne pourraient jamais deman-
der à la confrérie d'augmentation de prix et que la Boulan-
gère ne pourrait jamais servir d'horloge au couvent.
  Quand cette confrérie a été supprimée en 1777, tous les
objets mobiliers qui lui appartenaient furent cédés et aban-
donnés aux Carmes par le Roi aux termes d'une ordon-
nance signée par Necker, directeur général des finances, le
2 février 1781. La cloche la Boulangère leur fut vendue
600 livres, suivant quittance du 12 février 1781, signée
de l'Horme, subdélégué. M. de Flesselles, intendant de
Lyon, par lettre du 7 février 1781, ratifia l'abandon fait
aux PP. Carmes.

   20 Confrérie des cardeurs de soie. — Par acte reçu
  c
M Guetton, notaire, le 26 mars 1610, les Pères cèdent à
cette confrérie un autel posé dans l'église, au deuxième
pilier du côté de main senestre, au droit de celui de Notre-
Dame-de-Grâce, et promettent de dire chaque année à cet
autel une messe basse et de faire une procession.

   3° Confrérie des charrons. — Acte reçu Me Pomier, notaire
royal, le 30 novembre 1633. Les Carmes cèdent à ces con-
frères la chapelle et l'autel de la Croix, proche la turbine du
côté de bise, et y doivent dire chaque dimanche une messe
basse pour la confrérie.
   40 Confrérie de Saint-Louis des aveugles ou des foueurs d'ins-
truments. — Acte reçu Me Monin, le 15 septembre 1654.
Les Carmes promettent de dire une grand'messe par an au
grand autel, le jour de la fête de saint Louis, et une messe
basse le deuxième dimanche de chaque mois. Depuis long-
temps il y avait à Lyon des sociétés musicales; il en est fait
mention, notamment en 1569, dans le procès-verbal des
      N° 3 — Mars 1889.                              13