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120 HISTOIRE DU COUVENT DES GRANDS CARMES DE LYON

Dans un codicille il révoque la désignation qu'il avait faite
de ces deux objets d'art, et décide que les religieux et son
héritier s'entendront pour le choix des deux tableaux, que
dans sa galerie on trouvera les plus convenables pour la
décoration dont s'agit. Et les PP. Carmes devaient y faire
graver les armes du donateur, qui sont : un soleil en chef,
trois étoiles au milieu et un rat en bas. Le 14 mai 1655,
le P. François Menassier, procureur du couvent, a reçu
d'Anthoine Durand, bourgeois de Lyon, héritier de son
oncle, deux grands tableaux en marbre avec leur cadre en
bois, où sont dépeints : en l'un, la Conversion de saint Paul,
et en l'autre, le Martyre de sainte Catherine. Acte reçu
Monin, notaire, en présence de noble Pierre Carnet, sei-
gneur de Vernes en Maçonnais, et Jean Rolland, étudiant
en théologie.
  13 jo, 30 juillet. — Monard, architecte, a touché la fon-
dation de Philibert Vitalh\ pour la bâtisse de la chapelle
Saint-Laurent. Roger, notaire.
   1)26, 28 janvier. — Jean de Lorme, maçon de Lyon,
quittance son mémoire de travaux pour l'achèvement du
clocher et des piliers de l'église du couvent. Jean Domain
et Pierre Pollisson, notaires.
                                            C. BROUCHOUD.


le Consulat intervint, pour adresser des remontrances au cardinal de
Tournon, au sujet de la mission dont se prétendait chargé le capitaine
Paulin, de prendre et mettre en garde cette jeune fille, pour la marier
à certain gentilhomme à qui le Roi voulait qu'elle fût mariée. A. C.
BB. 62. On ne doit pas oublier que François I er et sa cour avaient,
quelques années avant cet événement, fait à Lyon un séjour qui fut
marqué par des fêtes magnifiques, dans lesquelles les plus jolies
femmes de Lyon avaient l'honneur de figurer sous les yeux du galant
monarque et de ses gentilshommes.