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               DES GRANDS CARMES DE LYON                  115

seront résidens dans cette ville et seront les cottes des
anciens propriétaires rayées et rejetées sur le général, sauf
à imposer le granger des religieux, pour le juste profit que
le dit granger ou fermier pourrait faire. — Sur cette même
matière, défense des consuls, qui disent que les religieux
devraient se contenter de posséder deux beaux domaines
exempts et francs à Limoneys, sans en prétendre un
troisième, nonobstant leurs privilèges qu'ils étendraient plus
que celui de la noblesse, des cours souveraines et des com-
mensaux du Roi. Ils veulent aussi faire exempter même
les cultivateurs de leurs terres.
   1640, novembre 6. — Délibération du consulat de la ville
de Lyon, qui décharge les Carmes des droits d'entrée de
37 pièces de vin ; 4 janvier 1657, même décharge pour
45 pièces. Ces décisions étaient souvent précédées de
différends quelquefois très vifs. V. Arch. mun. AA. 99, f. V.
   En 1657, non contents d'avoir obtenu du consulat
l'exemption des droits sur 45 pièces de vin, ils exposent,
dans une requête aux conseillers de ville, qu'il s'en con-
somme beaucoup plus dans le couvent, et demandent
l'exemption sur tout celui dont ils ont besoin. Les con-
suls finissent par étendre leur privilège à 10 pièces de plus
par année, mais les engagent à se départir du bénéfice de
l'exemption, si cette quantité n'est pas nécessaire à leurs
besoins personnels. AC. BB. 212, f° 53.
  1660. — Le Consulat accorde aux Carmes une aumône
de 25 livres tournois, en considération de leurs nécessités
présentes.
   1672, juillet 19. — Signification aux Carmes de l'arrêt
du Conseil d'Etat, donné à la requête des consuls, manans
et habitans de Limonest, sur ce-que contre la déclaration