Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                          SOCIETES SAVANTES                            227

pour la classe des Lettres: MM. Pariset et Rougier.—MM. Mollière
père et Beaune sont nommés membres de la Commission du prix
Ampcre-Cheuvrcux, et MM. Caillemer, Locard et Perrin, de celle du
prix Livet.
   Séance du ly janvier iSSS. — Présidence de M. le docteur Teissicr.
— M. Bonnel, secrétaire général de la classe des Sciences, met sous
les yeux de la Compagnie le tableau, dressé par ordre chronologique,
des prix distribués par l'Académie. Ces prix sont les suivants :
1° Prix Christin et de Ruolz (1756); 2° Prix Lebrun (1804); 3 0 Prix
Ampcre-Cheuvrcux (1866); 4 0 Prix Dupasquier (1873); 5° Prix Herpin
(1878); 6° Fondation Lombard de Bufficres (1882); 70 Fondation Livet
(1887). La clôture pour la production des titres à ce dernier prix est
fixée au 1 " août prochain.
   M. Vachez continue la lecture de l'étude biographique de M. Hignard
sur M. lleinrich. Dans cette partie de son travail, l'auteur examine la
publication de ce dernier sur la France, l'étranger et les partis. Ce fut
 vers la même époque qu'Heinrich publia le troisième volume de son
Histoire de la littérature allemande, volume dans lequel il étudie les
Å“uvres de GÅ“the, de Schiller, d'Hoffmann, de Kant, de Fichte,
d'Hegel et de Henri Heine. En même temps qu'il achevait cet impor-
tant ouvrage, il fournissait au Correspondant et au Français une colla-
boration des plus actives, et c'est dans ces deux recueils qu'il émit les
vues les plus sages sur la question de l'enseignement qu'il connaissait
si bien. Quand fut votée la loi de 1875 sur la liberté de l'enseignement
supérieur, Heinrich eut voulu, comme les esprits modérés, que la ques-
tion fut résolue par un concordat entre l'Église et l'État. Mais malgré
les propositions séduisantes qui lui furent faites, et ses opinions de
catholique convaincu et de partisan de la liberté de l'enseignement à
tous les degrés, lleinrich garda sa chaire à la Faculté de l'État, par
dévouement et parce que, disait-il, il croyait devoir rester là où il espé-
rait faire le plus de bien. Le chapitre suivant du travail de M. Hignard
est consacré au tableau de la famille d'Hcinrich, à ses œuvres de bien-
faisance et au petit livre qu'il publia en 1884, sous le titre : Livre de
persévérance, dans lequel il donne des conseils si sages et si utiles à la
jeunesse.
 Séance du 24 janvier iSSS. — Présidence de M. le docteur Teissicr.
—• M. Locard offre à l'Académie un exemplaire de son travail intitulé :