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466                 LE SALON LYONNAIS



             KARCHER. — 329. — Le Soir.

              Au seuil des portes d'où mi-closes
            Le crépuscule du couchant
            A lentement pâli les roses,
            Toute forme va s'effaçant,
            Et tranquille la nuit descend
            Dans le calme infini des choses.



PONTHUS-CINIER. — 464. — Une halte en lisière de
                 forêt.

              S'asseoir à l'ombre des grands bois,
            Rêver, n'entendre que la voix
            D'un oiseau fuyant dans l'espace :
            Quelle halte douce aux pieds las !
            — Que ne trouve-t-on ici-bas
            La halte où le cœur se délasse !



465. — Etat des travaux de l'église de N.-D. de Fourvière. —
                        Mai 1879.

              Cette toile est par trop coquette :
            Tout est blond, virginal et frais ;
            Mais je ne crois pas l'étiquette
            De ce mois de mai lyonnais.

              j'aime l'idéal, je vous jure,
            Mais ce beau ciel, nul ne l'a vu.
            N'appelez donc pas ça Nature :
            Chez nous ce bleu n'est pas connu.