page suivante »
LE SALON LYONNAIS 389 Là -bas, l'horizon fuit, s'achève Où le flot au ciel est uni... O peintre, on devine ton rêve Plus grand que l'espace infini. APPIAN. — 7. — Environs de Cerbère. LES BARQUES. La tartane à la blanche voile, Qui s'appelle d'un nom d'étoile, Se balance sur les flots bleus. L'alcyon dont la voix m'arrive Vient frôler de l'aile la rive Que baignent les flots onduleux. Faisant briller ses couleurs vagues, La volute des hautes vagues Se déroule aux souffles du vent. Des bateaux peints les escadrilles Fendent l'eau de leurs frêles quilles, Et leurs rameurs s'en vont chantant. D'APVRIL. — 11. — Que deviendront-ils ? Que deviendront-ils? — Pauvre mère, Rêve sans pleurs sur leur destin, Ils sont encore à leur matin : La vie, à cet âge, est si chère.