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312 L'INTERMÉDIAIRE LYONNAIS en confrérie (sous le vocable de saint Crépin) avec les essaneurs ou tanneurs. Devenus cordonniers, les escoffiers qui avaient eu une réelle importance puisqu'ils donnèrent plusieurs conseillers de ville, entre autres Jean de Villars (1352) et que d'autres familles devenues consulaires com- mencèrent leur fortune par cette industrie (La Fay, Car- ronnier, Châtillon, Mazenod, etc.), virent décheoir leur ancienne préséance et furent relégués au vingt-cinquième rang, en 1574, et aux derniers rangs, en 1765. Leurs statuts ont été imprimés, en 1708, in-12. Il faut donc lire Escoffier. — Je n'ai aucune note sur l'existence des tapissiers à haute lice à Lyon. Il y eut, de tout temps, des brodeurs pour les habits, le linge et surtout pour les vêtements sacerdo- taux ; ces artistes de l'aiguille furent, pendant le xiv* siècle, agrégés au corps puissant des merciers, et peut-être (dans la suite) furent-ils en communauté avec les cartiers, les peintres et encore les passementiers. Les contrepointiers-tapissiers ne paraissent pas avoir formé une corporation avant la fin du xvie siècle (1). V. DE VALOUS. (1) Comptabilité et syndicats de la ville de Lyon. — Trésor des Char- tes. — Documents divers.