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DE LA PRIAI ATIALE DE LYON 2)9 rendre un compte exact de ce qu'était le grand Cloître, il suffit d'examiner le grand plan scénographique de Lyon du XVIe siècle, gravé, il y a peu d'années, par la Société de T o - pographie de Lyon. Ce plan indique non-seulement le cir- cuit formé par la muraille dont je viens de parler, mais aussi les nombreuses maisons que cette enceinte renfer- mait. Il n'est pas sans intérêt, non plus, de consulter le beau plan inédit de Lyon au XIIIC siècle, dressé par M. Ver- morel, lequel porte l'indication de la destination donnée, à une certaine époque, à chacune de ces maisons. Sur ce plan dont M. Vermorel a bien voulu me donner un extrait, on voit d'abord, au centre du cloître, la lourde masse de la ca- thédrale, puis à côté, la petite église de Saint-Etienne, séparée de la première par une petite ruelle, et ensuite l'é- glise Sainte-Croix, un peu plus vaste, et accolée à celle de Saint-Etienne. Une ruelle,, du côté de la Saône, sépare ces deux églises secondaires de la sacristie et de la Custoderie de Sainte-Croix dont les murs descendent jusque dans la Saône. Ces bâtiments se voient sur plusieurs vues de Lyon exécutées au dernier siècle. Du côté de la rue Porte-Frau (aujourd'hui rue de la Bombarde), est la maison affectée à la Prébende de Sainte-Catherine, et à côté celle de la Prébende de Saint-Pierre, puis celle qui servait de demeure aux Per- pétuels, et enfin la Chamarerie. Le long de la rue Saint- Jean comprise dans le cloître s'échelonnent la Prébende d'Amanzé, et la maison dite canonicale. Sur la place du Parvis s'alignent la Prévoté et une autre maison cano- nicale. Le long de la rue Tramassac, on rencontre la Prébende de Talaru, la Prècenterie ou maison dite le Chef de Saint-Jean et deux maisons de chanoines, la Chan- terie, l'hôtel de Chevrières, maison canonicale, à côté, la maison dite de la Sacristie de Saint-Etienne adossée à une maison de chanoine et à l'hôtel d'Albon. Cet hôtel portait