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24O                      CHRONIQUE LOCALE
voulons pas le savoir ; mais quels regrets on aurait si l'Allemagne ou
l'Angleterre nous enlevait le trésor amassé pendant un siècle et dont le
possesseur actuel ne connaît pas la valeur.
   Le jour où les héritiers Dommartin auront laissé disperser leur héri-
tage, on saura, mais trop tard, que Lyon possédait des richesses artisti-
ques aussi belles et aussi précieuses que Florence dans le palais du
prince Demidoff. L'une et l'autre collection sont de celles qu'on a pu
créer jadis, mais qu'on ne referait pas aujourd'hui.
                                                             A. V.




            Lyon. — Impr. Mougin-Rusand, rue Stella, 3.