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                        Di; BKSSENAY                      IIJ

fetain est une petite excursion que tout touriste lyonnais,
amoureux de la belle nature, ne saurait se refuser.
   Le Cosne n'a pas toujours porté ce nom, paraît-il, car
sur la carte de Cassini, dressée au siècle dernier, il est
appelé le Rotier, nom se rapprochant de celui de Montro-
tier. Peut-être 3' a-t-il eu erreur dans la dénomination.
   Nous n'avons pas à nous occuper des petits vallons qui
se présentant avec leurs minces ruisselcts dans la saison
pluvieuse, contribuent à entretenir nos prairies dans une
verdure perpétuelle.


                     § III. — Limites.

   Les limites de la commune de Bessenay sont assez na-
turelles, sauf à l'ouest où l'arbitraire domine quelque peu.
   A l'est, la rivière de la Brevenne la sépare de Courzieu,
puis de Chevinay, à partir du ruisseau de Valfroid coulant
sur la rive droite.
   Au nord, le Çonan la sépare de Savigny d'abord, pris ce
Bibost; alors la ligne frontière quitte la rivière pour re-
monter le versant de sa rive droite, à travers bois et attein-
dre le faîte de la montagne séparant la vallée du Conan de
celle du Glavaroux ; à partir du col du Trêve, elle suit la
crête, arrive au sommet du bois du Mas et au col du Pla-
ceau. Là, Bessenay n'est plus limité par Saint-Julien-sur-
Bibost qui l'avait bordé depuis l'abandon du Conan, mais
bien par Brullioles. La ligne frontière descend de ces hau-
teurs, qui forment la partie ouest de la commune, atteint
le Glavaroux au-dessous de sa source, suit son cours pen-
dant un kilomètre environ, remonte le versant opposé en
face du hameau des Gouttes, franchit le haut vallon de la
Goutte du Crapet ou ruisseau de Verfroid, atteint le crêt du
Moulin-à-Vent séparant la vallée du Cosne de ce vallon,
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