page suivante »
60 PETITES NOUVELLES LYONNAISES chitecte Dardel et l'artificier Arban. Les orgues de cette église furent mises en état vers 1668, par Jean de Joyeuse, maître-facteur d'orgues de Paris. Pierre Girard était orga- niste à cette époque. La balustrade du chœur est de Chabry, (1730); elle était ornée alors de vases par Perrache; Pierre Degerando était l'architecte de l'hospice. Les mausolées de Marc Panissod et de Jean Giraud sont aussi de Perrache. Perrache, le fils du sculpteur, fut autorisé, en 1777, à dé- molir les remparts d'Ainay. Le bastion Saint-Clair avait été démoli en 1777, par l'architecte Rater, et la chapelle du Saint-Esprit, à l'entrée du pont de la Guillotière, en 1769. L'allée Marchande, étroit couloir dont la façade sur le quai ne manque pas de style, fut construite en 1781. L'hôtel du Nord, que Cochard cite comme un monument et qui n'est qu'une maison de proportions et de lignes cor- rectes,, fut bâtie, en 1817, par l'architecte Denave. La gendarmerie, construction écrasée et sans caractère, fut élevée en 1832 par les architectes Gay et Hotelard. C'é- tait, avant la Révolution, l'ancien couvent de la Visitation de Sainte-Marie de Bellecour. L'église qui était rue Sala avait été convertie en écurie pour le manège du sieur Cor- dan installé en 1811. Le ro mai 1738, Jean Métrât, seigneur de Sainte-Foy- l'Argentière, et sa femme Marie-Emmanuelle Carret, ven- dirent à Jean de Lacroix, seigneur de Laval, conseiller en la cour des Monnaies, un emplacement dans le quartier des Remparts d'Ainay. Ils l'avaient recueilli de défunt Gaspard Métrât et de dame Françoise Noirat de Rouville, ses père et mère; ils vendirent aussi une portion en jardin à Claude Berthaud, intendant des fortifications, voyer et bourgeois de Lyon, dont l'hôtel était sur l'emplacement occupé aujour- d'hui par l'école de Commerce.