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Il INVHMTAÃRÃŽi DliS BIE>,S duos grossos quotlibet, valens quinquagenta OCÃŽO florena quatuor grossos. — Trois cent serrures de fer noires estimées deux gros, valant cinquante-huit florins quatre gros. 43 In epariis enguys (ingeniis ?) donzeiles cocliaria et aliud grossurn opus quinque quintalia ferri extimata viginti quinque florena ami. — En barres, engins, donzeiles, grandes cuillers (pour fondre le métal) et autres gros Å“uvres pesant cinq quintaux de fer, estimés vingt- cinq florins d'or. 44 Tria quintalia cura dimidium in ferramenta vetera exti- mata septem florena cum dimidium.— Trois quintaux et demi de vieux ferrements estimés sept florins et demi. 45 Centum et quinquagenta claves extimatas très 'florena. — Cent et cinquante clefs estimées trois florins. 46 Unara cupam argenti ponderatam sex uncias. •—• Une coupe d'argent pesant six onces. 47 Quindecim francos in auro. — Quinze francs d'or. 48 Tresdecim florena in auro. — Treize florins d'or. 49 Duodecim florena in grossis cÅ“teribus in parpiiiolis, in obolis albis. — Douze florins en gros vieux, parpilloles et oboles blancs. Cet inventaire des outils, des Å“uvres, du mobilier et de l'or, d'un artisan aisé, « laborieux vulcain » rédigé (en oc- tobre 1372), à la suite d'un acte de tutelle, par le notaire Christin Tardi, donne des termes de métier et des mots tirés de la langue vulgaire que l'on ne trouve pas dans les dictionnaires spéciaux. Il renferme de plus des détails pré- cis sur l'art utile de la serrurerie et les prix des ouvrages d'une époque que l'on a nommée le siècle de fer. Quel que soit l'intérêt de ce document au point de vue de l'étude de notre langue nationale et de l'art industriel local, son iso-