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522                         QDIKCAKNON
les unes nobles, les autres bourgeoises, qu'il paraît
avoir connues, son style incorrect et diffus, ses ré-
flexions mystiques et ses tendances à un symbolisme
imaginaire, la grande rareté des exemplaires de ses
deux recueils, toutes ces circonstances ont éveillé la
curiosité. C'est en vain qu'on a -voulu dévoiler cette
personnalité singulière qui s'était prise de passion pour
deux antiques basilique';. Les recherches de la solution
 d'une question peu importante, il est vrai, mais intéres-
sant à un certain degré l'histoire littéraire et archéolo-
gique de Lyon, n'ont pas abouti. Les contemporains
de Quincarnon qui auraient dû nous laisser quelques
détails, se sont abstenus. Le PèreMenestrier, Brossette,
le Père Colouia, Clapasson, l'abbé Pernetti, Pouilin de
Lumina, Delandine, tous ces auteurs qui vécurent les
uns pendant le xvn e siècle, les autres durant le xvin e
et au commencement du xix e siècle, ne daignèrent pas
mentionner le nom et les travaux de leur bon prédéces-
seur (1). Ce long silence, qui ne résulte certainement pas
d'un parti pris, s'expliquerait peut-être par le faible
intérêt que ces descriptions minutieuses inspiraient à
une époque où presque tous les monuments, reproduits
avec une louable fidélité, existaient encore et devaient
être respectés. On avait oublié les destructions systéma-
tiques des reiigionnaires de 1562 ; on se croyait assuré
de la perpétuité, sans trop considérer les outrages du



   (1) Le Père Lelong. {Bibliothèque historique de la France), donne
par erreur la date de 1603 à la. Fondation de Saint-Paul et ne pa-
raît pas avoir connu Les Antiquités de la Métropole, Delandine et
Chaudon {Nouveau, dict- h.istor.) ont omis Quincarnon, auquel la
Biographie universelle de Michaud, première édit. toni 34, a consacré
quelques lignes.