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                     BIBLIOGRAPHIE                     485

du catalogue de vente de leurs bibliothèques, et je ne
visais nullement, dans ma note, le savoir bibliographique
de M. Claudin qui était hors de cause comme il est au-
dessus de toute contestation.
   Ailleurs, M. Rivoire me fait dire que M. Randin possé-
dait « trois cents pièces originales de Molière, Corneille,
« Racine, etc., reliées en vieux maroquin » et il se mo-
que agréablement de mon ignorance et de ma crédulité.
Or je n'ai jamais avancé un fait aussi étrange. J'ai
dit simplement {Revue d'octobre 1875 p. 269) ce qui
est vrai et très-vraisemblable, que M. Randin avait
possédé : «près de trois cenis pièces de théâtre, — des
« éditions originales de Racine, Corneille, — les fables
« de Lafontaine avec les gravures de Chauveau et dans
« une reliure maroquin de l'époque. » Si maintenant
M. Rivoire a compris qu'en citant UN Lafontaine maro-
quin, j'entendais parler de trois cents pièces de Molière,
de Corneille et de Racine également en maroquin , il a
dépassé les bornes d'une erreur permise et excusable.
Je n'ai jamais écrit une balourdise de cette force.
   Au surplus, l'argumentation de M. Rivoire n'est pas
moins bizarre. J'ai rapporté que M. Randin avait pos-
sédé un exemplaire de l'Adolescence clémentine, et à ce
propos, mon contradicteur m'oppose pour objection,
l'odyssée d'un exemplaire qu'il a vendu il y a quinze ans;
de telle sorte que l'on pourrait croire qu'il n'y a qu'un
seul volume de ce genre et que M. Rivoire l'a possédé,
tandis que le nombre des éditions de cet ouvrage de
Marot sm-abonde. Il est difficile dès lors de comprendre
comment M. Randin n'a pu en posséder un exemplaire,
il y a vingt ans, tout simplement parce que M. Rivoire,
il y a quinze ans, en a acheté un provenant de la biblio-
thèque Charvet, de Grenoble.
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