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'"' ( *• FAMILLES LYONNAISES 75 1735, Marie-Louise-Anne-Nicole de Lamoignon-Malesher- bes, fille de Guillaume de Lamoignon, chancelier de France et de Marie-Louise d'Aligre. Il fut père de Antoine-Fran- çois OUivier, marquis de Sénozan (cette transformation du comté en marquisat ne nous est pas connue). Né en 1737, avocat, puis président au grand conseil, mort en 1760 sans alliances. Il existe un livre intitulé : Lettre de M. Chauvin, médecin agrégé au collège de Lyon à madame la marquise de Sé- nozan, sur la baguette divinatoire de Jacques Aymar, Lyon de Ville. 1683. Quelle est cette marquise de Sénozan? d'après la date, ce ne pourrait être que Françoise Arézon ; mais eu 1683, la terre titrée de Sénozan n'existait pas, n'ayant été érigée qu'en 1710 et comme comté. Faut-il voir là une fla- gornerie de l'auteur décernant par avance un titre qui ne devait arriver que trente ans après et l'exhaussant d'un, degré ? C'est-ce que nous ne pouvons préciser. Voici une |autre branche portant les mêmes armes et paraissant très-rapprochée. Néanmoins, les mémoires cités plus haut là font venir du Poussan on Languedoc, où peut- être elle était installée avant son premier auteur venu à notre connaissance et qui est : Pierre OUivier, marié à Françoise Protton et père de 1° David qui suit ; 2° N. OUivier de Montluçon, capitoul de Toulouse, fermier général, mort sans postérité ; 3° N. OUivier, établi à Béziers, dont la fillo épousa Pierre Nicolau, receveur de la ville de Lyon. II. — David 011ivier,échevin à Lyon en 1735 et 1736,et rece- veur général des finances, épousa,le 10 janvier 1711,Françoise do Combles, fille de Oudard de Combles et de Marie Prenel ; il mourut en 1750 âgé de 80 ans laissant pour enfants : 1" Jacques qui suit ; 2° Christophe OUivier de Montluçon , capitaine au