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nés ne lui déplaisait pas moins et lui paraissait une
source d'assez graves abus. Enfin il n'approuvait pas
ceux qui refusaient de faire une génuflexion à ces mots
du Credo « et liomo factus est » quand le célébrant s'a-
genouille sur les degrés de l'autel.
   On le voit, le sujet du débat ne touchait qu'à quelques
particularités du cérémonial ; il n'en prit pas moins de
grandes proportions.
   Les chanoines étaient attachés à ces coutumes tradi-
tionnelles comme à des préviléges de leur ordre et, dans
l'assemblée générale du 12 novembre 1554, le grand
chantre, Gabriel de Saconay, défendit avec chaleur des
usages d'une si haute et si vénérable antiquité. M. de
Vichy consulta la Faculté de théologie de Paris et dans
une réponse, dont les termes n'étaient peut-être pas
assez ménagés, la Sorbonne condamna l'obstination du
chapitre.
   Les chanoines n'acceptèrent pas,sans protester,la cen-
sure qui les frappait et blâmait les traditions de leur
église ; leurs droits leur semblaient au-dessus des con-
testations des docteurs de Paris; ils réclamèrent auprès
du roi contre cet abus de pouvoir et de juridiction. Une
commission ecclésiastique, présidée par les cardinaux
de Lorraine et de Tournon, fut établie pour juger le
différend. Les théologiens se rétractèrent et firent des
excuses, en donnant l'assurance qu'ils enlèveraient de
leurs registres une décision prise trop à la hâte. Un
arrêté royal confirma et approuva cet accord.
   Cent ans plus tard, Louis XIV devait obtenir ce qu'on
avait refusé d'accorder aux prières du doyen et aux
censures de la Sorbonne. Entendant un jour la messe à
Saint-Jean, ce prince ne vit pas sans étonnement le
clergé rester debout appuyé contre les stalles, quand