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500 CHRONIQUE LOCALE. dernières années de son épiscopat, et que sa récente déposition avait encore aggravée. « Mgr François-Marie Vibert, né à Yenne. le 14 août 1800, était grand-vicaire du diocèse de Chîmbéry, sous l'épiscopat de Mgr Mar- tinet ; il était très-répandu dans la haute société, où l'on admirait son esprit de charité, sa vaste intelligence et ses belles qualités du cœur. « Mgr Vibert, jeune encore, aval, succédé à Mgr Biilict, le 25 mars 1841, sur le siège episcopal de Saint-Jean-Je-Mauriennc ; il était membre de l'Académie de Savoie, commandeur des Saints-Maurice- et-Lazare et officier de la Légion-d'IIonneur. » L% Revue s'unit au deuil d'une famille désolée, aux regrets pro- fonds d'un diocèse qui chérissait son pasteur. — On lit dans le Salut public du 15 novemb; e : « Ces jours derniers, est mort à Belloy, où il s'était retiré, un dessinateur lyonnais qui n'était pas sans mérite. M.Gabillot- M. Gabillot avait une spécialité particulière, celle des dessins à la plume. Il a exécuteainsi divers paysages qui sont de véritables chefs-d'omvre que se disputaient les amateurs. La plupart de nos anciens monuments lyonnais et des sites des départements du Rhône et de l'Ain ont été reproduits par le crayon de M. Gabillot. Il y a quelques années, la municipalité lyonnaise lit, croyons-nous, l'acquisition d'une quantité considérable de dessins et de vues de Lyon. Cette collection aura quelque jour une importance considérable par son exactitude et le véritable talent qu'avait déployé son auteur. » François-Amèdée Gabillot, dit Jules, fils du docteur Joseph- Damien Gabillot et de dame Catherine Chol, son épouse, était né à Lyon, rue de la Vieille-Monnaie, 17, aujourd'hui n° 21, le 23 septem- bre 1818. Après avoir fait ses études au collège de Belley, il revint dans sa ville natale où il sut obtenir une réputation justement méritée par ses dessins à la plume d'une finesse et d'une vérité étonnantes.11 a reproduit avec un rare bonheur la plupart de nos vieux monuments lyonnais. Il est décédé à Belley le 4 novembre, après une longue et cruelle maladie et avec la conviction, peu justifiée, nous l'espérons, qu'il était déjà oublié de ses amis. — Nous aimons à suivre nos compatriotes dans lesli^ux lointains où les ont entraînés la vocation ou le devoir. Qu'il nous soit donc ainsi permis de signaler Mgr Thibaudier, prêchant le 25 octobre, dans l'église de Saint-Quentin, en présence de Son Eminence le car- dinal archevêque de Cambrai, NN. SS. les évêques d'Amiens et de Beauvais et de vingt mille fidèles attentifs à cette voix sympathique qui leur déroulait la vie dn saint protecteur de la Cité. Autour de lui, Mgr Thibaudier a fait naître les mêmes sentiments de vénération et de respect qu'il avait si bien su inspirer à Lyon, Partout les fils de notre grand diocèse montrent qu'ils sont dignes de descendre du disciple bien-aimé. A, V. Le Directeur-Gérant, A. VINGTWNIER. !mp. A Vingtrinicr, suc. V, Cartay>