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GO LA TLACE DES derrière Saint-Bonaventure, détruite par le baron des Adrets, reconstruite en 1576; 2° Saint-Crucifix, établie en 1590, rue Saint-Marcel, en face de la Grand'-Côte ; 3° de la Miséricorde, à l'angle de la place de ce nom et de la rue des Augustins, 1636 ; 4°Notre-Dame-de-Lorette, place Croix-Pà quet, 1658 ; 5° de la Croix ou de la Passion, sur la place qui a pris ce nom en 1681, réparée en 1767 ; 6° Saint-Charles, 1735, au bout de la rue da la Charité, vers les Remparts-d'Ainay ; 7° Notre-Dame-du-Confalon, à la Guillotière ; 8° Saint-Jacques, place Saint-Nizier. Les deux dernières chapelles ne sont pas relatées sur d'autres almanachs, même sur celui de 1792. L'abbé Aimé Guillon, dans son Lyon tel qu'il était et tel qu'il est (n. 20), s'exprime ainsi : « Il y a dans Lyon six « confréries différentes de Pénitents. Ce ne sont pas des « gens voués à la pénitence publique , mais simplement « des laïcs, qui se réunissent dans leurs oratoires respec- « tifs. Ils n'y paraissent qu'en robes de toile, la tête cou- rt verte d'une espèce de sac, où sont deux ouvertures « pour les yeux. L'histoire ecclésiastique reporte cette « institution à la fin du xr?" siècle ; à l'approche du « grand Jubilé de 1400, on vit presque dans toute « l'Italie, à Rome même, des processions de gens1 vêtus « de cette bizarre manière. » La confrérie des Pénitents de Ja Croix fut fondée à Lyon, en 1681, sous l'archevêque Camille de Neuville. ces confrères devaient réciter. Grégoire XIII confirma cette confrérie en 1676. Gonfalon, cehai'pe en pointe, bandelette dont les chevaliers ornaient leurs lances ; ciendard, enseigne, bannière. On donne encore ce nom à une tente ronde que l'on porte à Rome devant les processions. CDict. de Landais.;