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BARONNIE DE JOUX 188
bande, Mogier-d'Amont et aux moulins de la Noyrie et
Bèrthier, dépendant de la baronnie de Joux, où il remplit
les mêmes formalités. De là il le mène dans l'église parois-
siale de Joux ; la porte d'icelle lui ayant été ouverte par
messire Jean Decombe, curé dudit lieu, auquel il a fait
savoir le sujet de son transport et exhibé ledit arrêt dont
il M a fait lecture, en lui enjoignant d'introduire messire
Alexandre de Villeneufve dans le santa santorum de ladite
église, afin qu'il y prie comme seigneur, ainsi que dans
sa chapelle, et demander le manillier pour sonner les
cloches, il entre en ladite église, prend l'aspergés, étant
dans le bénitier, le présente à messire Alexandre de
Villeneufve qui prend de l'eau bénite, de là il le conduit
au santa santorum, où il prie Dieu et lui fait ses recon-
naissances agréables comme à son divin sauveur, ainsi
que dans sa chapelle et banc ; puis ledit seigneur prend le
bout de la corde de la cloche qu'il sonne autant qu'il lui
plaît, comme véritable possesseur et seigneur direct tem-
porel. Le lendemain Alexandre Garnier conduit messire
Alexandre de Villeneufve du château de Joux en la pa-
roisse d'Affoux, dépendant de ladite baronnie, au devant
de la maison-forte dudit lieu, dont un tiers appartient Ã
monsieur du Fournel-Bayères et le reste audit seigneur
de Joux, au domaine Grisaud et au moulin Tillardon
dont il le met en possession avec les mêmes formalités
susdites, puis il le mène à l'église d ' ^ ^ u x , où il fait
comme dans l'église de Joux. . . usse transportent Ã
Saint-Marcel-l'Eclairé où messire Alexandre de Ville-
neufve remplit les formalités ci-dessus mentionnées en
celles de Joux et d'Affoux.
Alexandre de Villeneufve fut encore contraint d'obtenir
plusieurs arrêts en 1689 et -1690, même des lettres moni-
toires pour recouvrer une partie des titres de la baronnie